Quienes somos

Independientes, invisibles y tejiendo redes transnacionales.

22/4/10

Le Dialogue entre les Peuples et les Cultures dans l’Espace euro-méditerranéen passe par l'acceptation de l'autre

La Méditerranée est composée de plusieurs sous-ensembles qui défient ou réfutent les idées unificatrices.

Mais elle est aussi le lieu par excellence des incompréhensions comme de la bonne intelligence: c'est donc l'espace privilégié d'un travail en commun et entre égaux pour dénouer et enrichir une relation euro-méditerranéenne, encore marquée par beaucoup de préventions (imaginaires croisés, rôle des médias, etc.) et de dénis (de droits, de dignité, de liberté, d'égalité, etc.).

Le dialogue entre les cultures passe nécessairement par l'acceptation de l'autre. La culture est par essence domaine d'égalité entre toutes les formes qu'elle peut revêtir: elle constitue donc à la fois le fondement et le vecteur d'une relation équitable.

Pourquoi privilégier cette relation ?

Sûrement pas pour prévenir un très hypothétique choc de civilisations, mais plutôt dans la certitude que les deux moitiés de l'espace euro-méditerranéen feront dans un demi-siècle l'expérience quotidienne de leurs complémentarités majeures: il s'agit aujourd'hui de les y préparer.

Ces complémentarités se dessinent actuellement, mais risquent de ne pas aboutir au résultat voulu si aucun effort n'est fait pour les accompagner par une ambitieuse démarche de rencontre entre les peuples et les cultures.

Les pays de la Méditerranée n'appartenant pas à l'Union européenne sont exposés à de nombreuses forces qui contrarient leur vocation à former un ensemble et à faire entendre la voix de leurs peuples.

Leur proximité avec leur « voisin du Nord » - dont la puissance tient pour une large part à son unification - peut les incliner à une ouverture également féconde vers de meilleures relations, plus intenses et plus égalitaires.

Des deux côtés de la Méditerranée, la globalisation s'accompagne de mutations fondamentales.

Le rythme du déplacement généralisé des cadres et repères établis, sous l'effet du brassage des peuples et des idées - ainsi que des flux de biens et de services - fait qu'il n'est pas toujours possible de discerner ce qui est demeuré inaltéré dans les différentes « civilisations » où ces transformations se sont opérées.

Pour cela, deux conditions doivent être réunies: d'une part, chercher dans le dialogue avec l'Autre la source de nouveaux repères pour soi-même et, d'autre part, partager avec tous l'ambition de construire une « civilisation commune » par-delà la légitime diversité des cultures héritées.

Et pour atteindre les objectifs souhaitables, il faut baser sur les idées suivantes :

-La promotion de l’altérité et le respect de la diversité et la pluralité.

- Le soutien du dialogue entre toutes les composantes de la société.

- La promotion du dialogue entre les cultures, les civilisations et les religions.

- Le rapprochement et le renforcement de l’amitié entre les peuples.

- La lutte contre toutes les formes de discrimination et de ségrégation à cause de la couleur, le sexe, la religion, la langue et la race tels que l’antisémitisme et l’extrémisme religieux…

- Le respect et la promotion des libertés individuelles.

-La dénonciation des crimes, des génocides contre l’humanité tels que le Holocauste, Les génocides de Ruwanda 1994, d’Arménie, les gaz chimiques lancés par l’Espagne au Rif (Nord du Maroc) …

- La défense et la promotion des droits culturels, linguistiques, économiques, sociaux, civils et écologiques selon les accords, les conventions et les chartes internationales.

- La lutte pour l’égalité entre la femme et l’homme dans le cadre d’une société laïque, novatrice et démocratique.

- La réhabilitation de l’histoire et du patrimoine nationaux.

Le dialogue interculturel ou, mieux, le dialogue entre hommes et femmes de cultures différentes, est la voie privilégiée pour construire une culture de la paix et de la solidarité.

Le dialogue interculturel est donc profondément enraciné dans les valeurs morales et, en ce sens, il est un bien moral. Il ouvre les portes de la socialité, de la solidarité et de l’amour. Il fait éclore les potentialités de l’être humain qui, dans la confrontation avec l’autre, peut alors se développer, affirmer sa créativité et s’ouvrir sur l’universel.

Le dialogue interculturel appelle tous les hommes de bonne volonté, quelque soit leur nationalité, leur culture ou leur religion, à construire une nouvelle civilisation de paix et d’harmonie. Ce programme ambitieux se réalisera à travers l’éducation de la conscience et à travers la culture, pour s’incarner dans une société rénovée.

Si nous voulons une société saine et harmonieuse, il nous faut la construire sur les valeurs éthiques. Cette tâche se réalisera dans l’initiation non seulement à la tolérance qui est un pas positif bien qu’insuffisant, mais encore dans l’initiation au respect de l’autre et au dialogue avec celui qui est différent. Il est inutile de s’étendre sur le fait que bien des violences et des guerres naissent du choc des particularités mal intégrées. Seul le dialogue interculturel est en mesure de favoriser l’intégration des différences.

Le dialogue interculturel n’a pas seulement pour objectif de faire cesser les conflits, mais il est tendu vers la construction d’une culture qui permette à tous de vivre une vie vraiment digne de l’homme. Nous en sommes convaincus : le dialogue est le meilleur moyen d’approcher l’autre, l’étranger, de ne plus en avoir peur, de le rencontrer, de le découvrir, de l’accueillir, de l’écouter, de le comprendre avec tout ce qui fait sa spécificité, de lui témoigner notre foi tout en respectant ses convictions, de lui apporter notre message de paix et d’amour. Cette attitude requiert du courage, de la patience, de la persévérance, de la générosité. Cet accueil et ces échanges culturels ont leur source dans l’amour du prochain et, en définitive, dans notre amour pour Dieu.

Il s'agit plutôt d'associer les sociétés civiles aux solutions visant à mettre fin aux discriminations dont souffrent encore trop souvent les citoyens européens d'origine immigrée et à la situation persistante d'injustice, de violences et d'insécurité au Moyen-Orient, à mettre en oeuvre des programmes d'éducation conçus pour substituer la connaissance et la compréhension mutuelles aux perceptions négatives réciproques, etc...

Cette démarche vise aussi à créer des conditions favorables à une combinaison harmonieuse de la diversité culturelle - et notamment religieuse -, de la liberté de conscience sans restriction et dans toutes ses dimensions et de la neutralité de l'espace public.

Une fois réunies, ces conditions peuvent assurer une sécularisation ouverte, sans laquelle les préjugés racistes, en particulier antisémites et islamophobes, pourraient perdurer.

"Le dialogue entre les cultures ne peut se réaliser sans l'acceptation de l'autre, avec ses spécificités, son patrimoine, sa religion, son identité et ses différences", a affirmé M. Abbas El Jirari, conseiller de SM le Roi Mohammed VI lors de la 2-ème édition du Forum mondial sur les civilisations et la diversité culturelle.

Il faut sortir d'une approche de théorisation à celle d'application des idées véhiculées dans les rencontres tenues partout dans le monde. Cette responsabilité incombe en premier lieu aux responsables des secteurs de la culture, de l'enseignement et de la société civile.

Pour Charles Saint-Prot, directeur de l'observatoire d'études géopolitiques en France, "le dialogue doit se proposer comme but de mieux cerner les convergences, de faire ressortir clairement les valeurs partagées et les idéaux fondamentaux".

"Le temps est venu de la concertation entre les grandes religions monothéistes pour donner une consistance au dialogue des civilisations".

"Ce dialogue ne doit pas être un slogan mais prendre une forme concrète: l'action commune pour construire un monde qui retrouvera une signification spirituelle pour ne pas devenir une termitière uniformisée".

Dans une intervention intitulée "dialogue des cultures et des civilisations: et si tout commençait par notre cerveau ?", la journaliste et écrivaine française, Catherine Stoll-Simon, a souligné que le dialogue des civilisations "est incontestablement un enjeu majeur du 21-ème siècle".

Elle a précisé que des domaines d'action tels l'éducation à la citoyenneté, l'éducation multiculturelle, la révision des manuels et programmes d'échange, l'action en matière de culture, d'information et de communication sont nécessaires mais pas suffisantes.

Nous sommes tous devenus des citoyens du monde, même sans le vouloir ou malgré nous. Et c'est bien cela la chance de notre humanité, si chaque femme, chaque homme, chaque pays, chaque culture, chaque religion, chaque civilisation comprend que nous avons le même destin.

Ecrit par : Yassin ERRAHMOUNI

22/1/10

Nueva ruta y nuevo barco para Alhucemas,o eso parece

BAHÍA E INDUSTRIA

Balearia planea unir Algeciras con Alhucemas con un ferry

21/01 · 23:00 · Juanlu Reyes/Faro
  • La iniciativa pretende reducir los accidentes en la carretera del Rif, con alta siniestralidad
Balearia es una de las navieras que realiza las rutas existentes hasta el momento para recorrer el Estrecho.
Balearia es una de las navieras que realiza las rutas existentes hasta el momento para recorrer el Estrecho. · Autor: Faro

La empresa hispanomarroquí Balearia ha pensado en una propuesta para unir Algeciras con Alhucemas, en el norte de Marruecos, por medio de un ferry, lo que supondría la apertura de una nueva ruta marítima que comunicaría las dos orillas del Estrecho de Gibraltar. Para los precursores de esta idea, la nueva línea marítima “evitaría muchos accidentes que son usuales en una de las peores carreteras del norte de África, que es la carretera del Rif”. Es por ello que desde la Fundación al-Idrisi Hispano Marroquí y la propia Balearia se han mostrado tan ilusionados con esta nueva línea marítima. El presidente de Balearia, Adolfo Utor Martínez, y el presidente de la Fundación Al.Idrisi Hispano Marroquí, Ahmed Tahiri han organizado un acto de presentación del barco que realizaría esa nueva ruta del Estrecho. Esta presentación tendrá lugar en el puerto de Alhucemas (Marruecos) hacia donde llegará el ferry el próximo 25 de enero, y una vez allí se organizará el acto a partir de las 10.30 horas, indicaron los responsables de ambas instituciones. Tripulación Cuatro miembros de la Fundación al-Idrisi Hispano Marroquí (Ahmed Tahiri, Miguel Lacalle, Fatima-Zahra Aitoutouhen y Mª Angustias Muñoz) participaron voluntariamente con fotografías y textos históricos en español y en árabe, para la decoración del interior del barco, dedicando uno de los salones a la alfarera mayor de Idardouchen, Tamimount Benamar , cuya presencia está prevista durante la presentación del nuevo barco, donde presentará las imágenes de las que consta su trabajo. También contará la historia que hay detrás de su gremio artesanal.

20/1/10

19/1/10

por fin tele en amazigh ¿el porno de madrugada sera tambien en amazigh?

La cultura bereber estrena aventura catódica

Rabat, 18 ene (EFE).- La población bereber, que tradicionalmente ha denunciado su exclusión por parte de las autoridades marroquíes, ha visto cumplida este mes una de sus reclamaciones históricas con la aparición de un canal público de televisión dedicado en exclusiva a su lengua y su cultura.

La nueva cadena, tras años de retraso respecto a la fecha de salida prevista, acaba de comenzar su periodo de pruebas y a partir del próximo marzo se estrenará oficialmente con una emisión de seis horas diarias, de lunes a viernes, y de diez durante los fines de semana.

Para el ministro de Comunicación, Jalid Naciri, "se trata primero de todo de un proyecto político en virtud del cual Marruecos, un país construido sobre la base de la pluralidad, reconoce a sus diversos integrantes en el marco de una gestión de apertura sobre la democracia y la libertad de expresión".

El también portavoz gubernamental dijo a EFE que "desde ese punto de vista, la cultura bereber es fundamental en la construcción de la nación marroquí", por lo que es normal que se aprovechen "los medios de comunicación modernos que permitan a sus miembros expresarse y aportar su contribución a la cultura" nacional.

El origen de la cadena se remonta a un discurso del monarca Mohamed VI en 2001, en el que por primera vez se reconoció la importancia de la cultura y de la lengua bereber, se instó a su preservación y se previó la creación del Instituto Real de la Cultura Amazigh (IRCAM).

Cerca de nueve años más tarde, y surgido bajo el impulso de ese órgano consultivo, este octavo canal público de televisión marroquí, "Tamazigh TV", emitirá el 75 por ciento de su programación en alguno de los tres dialectos bereberes empleados en Marruecos (tamazight, tarifit y tachelit) y el 25 por ciento restante en árabe.

Se contempla, no obstante, que la mayor parte de su contenido se emita con subtítulos en árabe, lo que para los responsables de la cadena da muestra de su voluntad de no convertir en un gueto esa nueva fuente de información.

Para Rachid Raha, vicepresidente del Congreso Mundial Amazigh, "con esa cadena se ha reparado la injusticia de privar al colectivo bereber de medios audiovisuales en su idioma materno", que según las autoridades es hablado por el 25 por ciento de la población, y según fuentes bereberes, más de la mitad.

Pese a esa "victoria", el también representante en Europa de esa organización dedicada a la defensa de los derechos de los bereberes recordó que quedan otras muchas batallas de orden social y político por ganar, como el reconocimiento en la Constitución de la identidad amazigh y de su lengua en tanto que idioma oficial.

Esa exclusión de los habitantes primigenios de Marruecos parte, según Raha, del nacionalismo moderno marroquí y de "la ideología retrógrada de los años sesenta, que ha buscado en la arabización de la patria su seña de identidad y considera la diversidad como un elemento de división".

Los bereberes esperan que este reconocimiento cultural no sea una medida "de cara al escaparate, censure la información sobre los movimientos políticos de los diferentes colectivos y ofrezca solamente una visión folclórica de la cultura amazigh".

Con todo por demostrar, unos 75 empleados directos se afanan ahora en engrasar la maquinaria y en preparar el contenido de un servicio con el que, pese a las críticas, algunos medios consideran que el país ha reforzado su cohesión y se ha reconciliado con su realidad lingüística y territorial.

8/12/09

Esta naciendo un genero, la guerra del rif.

Solo haria falta hacer peliculas,Rif Raf Miniatures. la nueva gama de muñecos en miniatura de guerrilleros rifeños y soldados españoles de los años 20. una empresa inglesa ha empezado a fabricarlos.

6/12/09

Polémica en Nador sobre el museo del Marshal amzian

Retirada la ayuda pública en Marruecos al museo dedicado al general rifeño que salvó la vida a Franco
La institución que recuerda al golpista Mizzian contó, en su inauguración, con el respaldo de la Embajada de España en Rabat
IGNACIO CEMBRERO Melilla 30/11/2009
Es el museo más polémico de Marruecos y una decisión del alcalde de Beni Ensar, en cuyo término municipal está situado, ha reavivado la controversia. El primer edil, Yahya Yahya, ha suspendido el convenio de colaboración que mantenía con el museo dedicado al general Mohamed Mizzian, un golpista y estrecho colaborador de Francisco Franco al que salvó la vida .
"He cancelado el convenio, con el apoyo unánime de todos los partidos, desde los islamistas hasta la izquierda, para no seguir hiriendo la sensibilidad del pueblo del norte de Marruecos", explica el alcalde. "Mizzian luchó con el colonizador español y contra nuestro héroe Abdelkrim", añade. "La existencia de este museo en nuestra tierra es un insulto a todos los patriotas". Con anterioridad se habían producido en la zona algunas pequeñas manifestaciones de rechazo al museo. Desde que fue inaugurado, en mayo de 2006, el ayuntamiento de Beni Ensar, localidad de 40.000 habitantes colindante con Melilla, puso a disposición del museo a siete funcionarios que ahora le han sido retirados. Yahya, que fue elegido en junio alcalde, se lo comunicó personalmente a Leila, una de las hijas del general Mizzian, que puso en marcha esta institución privada con la ayuda de una fundación del banco BMCE que preside su esposo. También contó en la inauguración con un respaldo institucional español . Al acto acudieron el embajador de España en Marruecos, Luís Planas, el entonces segundo jefe de Estado Mayor del Ejército de Tierra, teniente general Rafael Barbudo, el comandante general de Melilla, Vicente Díaz de Villegas, y el coordinador de la cooperación española en Marruecos, Vicente Sellés. El coronel Mizzian casi se adelantó al "Alzamiento" sacando a sus a sus tropas a la calle el 17 de julio de 1936 en Segagan, cerca de Melilla. Hizo la Guerra Civil al lado de Franco y varios historiadores le acusan de haber cometido todo tipo de exacciones. Quizá el más preciso sea el norteamericano John Whitaker quién aseguró que fue el responsable de la matanza, en el otoño de 1936, de los 200 heridos republicanos ingresados en el Hospital San Juan Bautista de Toledo y de la violación colectiva y asesinato de dos milicianas en Navalcarnero (Madrid) a la que Whitaker asistió impotente. Tras la guerra Franco nombró a Mizzian Comandante general de Ceuta y, después, Capitán General de Galicia y, por último, de Canarias. Cuando Marruecos accedió a la independencia, en 1956, se incorporó a su Ejército -ayudó al entonces príncipe Hassan a aplastar la revuelta del Rif a finales de los cincuenta- y, finalmente, fue nombrado embajador marroquí en Madrid dónde murió. El alcalde Yahya, un personaje polémico que tiene causas pendientes con la justicia en Melilla, proyecta, en cambio, organizar el 11 y 12 de diciembre en Beni Ensar una ceremonia conmemorativa del aniversario de la batalla del Barranco del Lobo , el 27 de julio de 1909, en la que los rifeños sublevados derrotaron al Ejército español causando 153 muertos en sus filas y 600 heridos, según las cifras españolas que los rebeldes elevaron a 800 muertos. Para España fue el peor desastre de la guerra del Rif después de la batalla de Anual. "Vamos a recordar la memoria de esos heroicos combatientes anticolonialistas poniendo la primera piedra de un monumento que les estará consagrado y celebrando un seminario sobre los inicios de aquella guerra cerca de Melilla", afirma Yahya que además de alcalde es senador en Marruecos.
fuente: El pais

1/12/09

achhh dinniiii

10/11/09

Sin velos, sin Corán

En 2007, Raja Alem publicó en el mercado español Játim (Huerga & Fierro), una historia sobre la sociedad de la ciudad de La Meca antes de la fundación del reino de Arabia Saudí en 1932. En la novela, donde mezcla simbolismo, magia, realidad y prácticas religiosas, el personaje principal expresa una inédita bisexualidad, lo que le permite moverse entre el mundo masculino del exterior y el femenino del interior. Como explica esta escritora saudí nacida en la década de los sesenta, "yo escribo para liberarme y superar limitaciones. Porque cuando escribo, no soy sólo hija de una familia conservadora saudí, sino también la hija del mundo. Y rompo tabúes, como la religión y la sensualidad". Desde Marruecos, Abdulá Taia (Salé, 1973) también ha roto los moldes arquetípicos que dominan en la visión occidental de los países árabes. En sus dos últimos libros publicados en España, Una melancolía árabe (Alberdania, 2009) y Mi Marruecos (Cabaret Voltaire, 2009), retrata la realidad marroquí más fiel, lejos de paisajes idílicos donde los europeos van de vacaciones, lejos de la imagen de un país cuya población más joven se alista en grupos radicales. "Es muy importante escribir sobre este mundo de Salé, mi ciudad, en un barrio concreto, porque este mundo representa una parte del alma marroquí indignada", comenta Taia en conversación telefónica. Además, en Una melancolía árabe invita a descubrir otro Marruecos, no solamente porque habla en primera persona de la pobreza, sino también de un tema hasta entonces tabú en su país, la homosexualidad. "Escribir permite revelar lo bello que pueden ser escenas de vida sencillas y así entender el sentimiento de rebeldía", reconoce. Cada vez más mujeres cogen la pluma para denunciar los excesos de los hombres Alem y Taia son sólo dos ejemplos de cómo la realidad está lejos de la imagen que suele aparecer en los medios de comunicación y que están mostrando la nueva generación de escritores árabes. Ni velos, ni mujeres afligidas, ni fanatismos. Tampoco se encuentran ya los manidos orientalismos, ni la estética de Las Mil y una noches. El fenómeno se está dando, además, entre las propias escritoras que cada vez tienen más voz en Occidente y que no quieren hablar de literatura femenina como categoría. Ahí están los nombres de la libanesa Zena El Khalil, que en la reciente Beirut I love you, una mezcla de diario, autobiografía y novela, muestra cómo la vida sigue ante un conflicto. O la saudí Raja Alsanea, que con Chicas de Riad (Emecé, 2007) demostró que las treintañeras de Sexo en Nueva York no quedaban tan lejos de las jóvenes de Arabia Saudí. En esta novela, que desde que salió en su país en 2005 se convirtió en un boom con cientos de copias en Internet, Alsanea denuncia además los excesos que los hombres de su país cometen en nombre del islam. Su escritura también supone una vuelta de tuerca al estereotipo occidental: lo suyo es una narración ligera y directa, como si fuera escrito para un blog o para un diario íntimo. La visión individual En todos estos nuevos escritores publicados en el mercado español también hay una aproximación distinta a las problemáticas: el yo, el individuo, se ha impuesto al nosotros, a la colectividad, objetivo con el que escribieron poetas como Mahmud Darwish o novelistas como Elias Khoury. "Hay que expresar lo que hay en nosotros mismos, de lo que nos han privado. El hecho de decir yo no es sólo afirmar, en mi caso, yo soy gay, por puro placer individualista, sino que tiene un sentido histórico. El poder nos ha hecho callar y yo no quiero caer en esta prisión del silencio", afirma contundente Abdulá Taia. "El poder nos ha hecho callar y yo no quiero caer en el silencio", dice Abdelá Taia Pero, ¿por qué esta avalancha de escritores árabes? ¿Por quéestas nuevas perspectivas? ¿Son realmente nuevas? El poeta sirio Mohammed Abou-Laban, que lleva cinco años viviendo en España, reconoce que es normal que los escritores muestren una atmósfera que les acerca a un mundo cada vez más globalizado: "Los medios de comunicación siempre captan el atentado y los muertos, pero no cómo después la vida sigue. La literatura es la que entra en esa vida. Creo que siempre ha habido un problema de representación de los países árabes en Occidente. Por ejemplo, es cierto que Palestina está sufriendo mucho con la ocupación, pero eso no es lo único que hacen los palestinos. También se está haciendo mucho rap y se está escribiendo". La traductora de árabe del Ministerio de Asuntos Exteriores, Milagros Nuin, que pasó parte de su vida en El Cairo, señala que "la literatura abre una puerta a un camino poco transitado, el de la sociedad por dentro. Además, se ha producido un fenómeno generalizado y es que desde los años noventa la labor de escribir se ha democratizado". Por supuesto, no todos los países árabes son iguales y tampoco hay demasiado contacto entre el Magreb y los países de Oriente Próximo como Líbano, Egipto o Jordania. "Mientras que Egipto es más localista, en Marruecos una de las temáticas más importantes es la inmigración", apunta Abou-Laban. Milagros Nuin también indica que "sigue presente la división entre dos bloques: occidental y oriental. Líbano se encuentra en estos momentos a la vanguardia de lo que se escribe en Oriente, aunque creo que es más original lo que se hace en Egipto".
Chicas de Riad narra la vida de jóvenes en Arabia Saudí; el libro arrasó en Internet El mayor problema es que tal boom se convierta en una estrategia comercial que baje el nivel de las obras. Inmaculada Jiménez Morell, editora de Ediciones del Oriente y del Mediterráneo, que lleva 20 años publicando a autores árabes prácticamente desde el Nobel al egipcio Naguib Mahfuz en 1988 es tajante al afirmar que "hay una intención comercial". Explica: "En España se está publicando lo que ya ha tenido éxito en otros países occidentales. Llama la atención porque mientras que Inglaterra y Francia tenían ya una gran tradición de árabes traducidos, en España hasta ahora existía un gran vacío".
Mohammed Abou-Laban aconseja leer a los árabes que ya escribían en las décadas de los sesenta y setenta, y que afortunadamente están comenzando a ser traducidos al español. Nombres como el marroquí Mohamed Choukri o el libanés Elias Khoury. O los exiliados. Críticos, irónicos y sin el ramalazo del marketing. fuente: diario publico

26/10/09

PARK'INCHITA

21/10/09

Por solo 20 euros vuelve a vivir una apasionante noche de bodas

REPORTAJE:
Falso himen para musulmanas Polémica por la venta de un 'kit' que simula la virginidad I. C. - Madrid - 18/10/2009 En el mundo musulmán los hombres siguen exigiendo a las mujeres con las que contraen matrimonio que sean vírgenes. Aquellas que no han respetado la tradición pueden, si disponen de unos ahorros, engañar a su esposo la noche de bodas haciéndose coser el himen para fingir ser vírgenes.
La himenoplastia, como se llama a la operación de reconstrucción de esa membrana, cuesta entre 300 y 500 euros en discretas consultas ginecológicas de Oriente Próximo y unos 2.000 en Europa. Pero una empresa china, Gigimo, amenaza el lucrativo mercado de esa cirujía plástica. "No tenga miedo de perder su virginidad", proclama en su web en la que anuncia el "himen de la virginidad artificial". Gracias a él "podrá vivir de nuevo su noche de bodas cuando quiera". Sólo cuesta 29,5 dólares (20 euros). Este invento japonés comercializado por Gigimo se introduce en la vagina durante veinte minutos antes de la relación sexual para darle tiempo a dilatarse. "Cuando su amante la penetre un líquido similar a la sangre se derrama, pero sin exagerar, justo la cantidad necesaria" para simular la ruptura del himen, se explica en la web. "Añada algunos gemidos y gruñidos y usted no será descubierta", concluye. Sin efectos secundarios El marido podrá así exhibir la sábana blanca con las manchas rojas que demuestran la virginidad de su esposa. Gigimo precisa que la membrana artificial y el líquido "no son tóxicos (...) ni tienen efectos secundarios". En las sociedades musulmanas conservadoras sí los ha tenido. Los Hermanos Musulmanes y un buen puñado de teólogos e imanes se han movilizado en Egipto para que se prohíba el kit de Gigimo. Por ahora no lo han conseguido. El primero en disparar en El Cairo fue, según la cadena televisiva Al Arabiya, Abdel-Moati Bayoumi, del Centro de Investigación Islámica. Emitió una fatua (edicto islámico) que condena a los importadores porque "expanden el vicio y animan a las chicas a mantener relaciones ilícitas al saber que pueden "recuperar" su virginidad". Más contundente aún el iman Yussef al Badri exige que aquellos que "vendan el himen artificial sean azotados, encarcelados o expulsados del país para que nadie se atreva a seguir su ejemplo". Rafia Zakaria, una filósofa paquistaní que dirige desde EE UU la Fundación Musulmana de Defensa Jurídica de las Mujeres, lamenta que "se perpetúe el mito de que las mujeres que no son vírgenes son hasta cierto punto sucias, impuras y no válidas para el matrimonio". Además, "la colaboración de los hombres en hacer perder la virginidad a las mujeres es totalmente ignorada", recalca. A ellos no se les exige esa misma abstinencia sexual. Zarakia aboga por recordar la historia del islam que, según ella, desmiente el mito de la virginidad: "Hay que destacar que el primer matrimonio del Profeta Mahoma fue con una viuda".
Fuente: El Pais

18/10/09

En la memoria

Sin comentarios.

Ruazna dice: quítenme el cinturón de castidad

Ruazna dice: quítenme el cinturón de castidadRuazna* dice: quítenme el cinturón de castidadRuazna* dice: quítenme el cinturón de castidad La tecnología ha modificado nuestro ritmo de vida actual que exige una mayor capacidad para luchar por la existencia; cada vez hay más necesidades individuales, mayor ambición, en fin, muchos de los factores que nos rodean además de las circunstancias sociales, políticas y económicas exigen gran esfuerzo al sistema nervioso y roban el tiempo al descanso y entonces es cuando se buscan fuerzas en los placeres excitantes: visiones sensuales, oídos excitados, tactos ardientes. La moral sexual cultural rige nuestra vida y además, en las culturas arabo-bereber-musulmanas se establecen unas normas diferenciadas para la vida sexual de las mujeres y la de los hombres. El problema reside en la sociedad que tolera la doble moral y nos engaña coloreando la realidad porque si no, cómo se explica que en nuestros tiempos se le tolere al hombre cualquier "transgresión sexual" mientras que a la mujer se le prohiban las actividades sexuales naturales fuera de la monogamia sexual, o también considerar estas actividades como perversión y darle libertad al comercio sexual. En Marruecos, por dar un ejemplo concreto, gran parte de la sociedad ignorante interpreta la religión como una forma de prohibir la satisfacción de los instintos sexuales de las mujeres y hablar de ello se considera una degeneración; de hecho, no existe la educación sexual y siempre la intención es inhibir la excitación sexual y el auto erotismo femenino. Esta sociedad es injusta por exigirle a la mujer un estado de represión hasta llegar al matrimonio, dicho de otra forma, se le restringe la libertad sexual prohibiéndosela fuera del matrimonio legítimo. Los perjuicios de esta cultura exige la abstinencia de la mujer antes del matrimonio que una vez concertado se encuentra con una líbido estancada. En cambio, los hombres pueden demostrar su masculinidad con otras mujeres antes de comprometerse y entre ellos, los ignorantes australopithecus, prefieren a las mujeres mantenidas en la ignorancia y que hayan cumplido con el papel que se les ha reservado para poder llegar al matrimonio. En el seno de las familias tradicionales y religiosas, la autorización para que una mujer se enamore la concede la familia cuando la da en matrimonio, y en muchos casos como el de Ruazna, acaba casándose sin estar segura de sus propios sentimientos, se siente cohibida sexualmente y anestesiada. Muchos de estos tipos de matrimonios concertados se llevan a cabo sin amor y acaban en una relación sin placer. Con el paso de los años, cuando Ruazna superó ese retraso de su desarrollo sexual se encontró con una relación conyugal frígida, y entonces, por miedo al repudio social en caso de pedir divorcio, eligió como solución aceptar el deseo insatisfecho y sufrir la "NEUROSIS". ¿Merece la pena tanto sacrificio en este tipo de educación para el matrimonio para acabar en su fracaso?
Por: FUSI G

Volvemos al ataque

Perdonen por la ausencia de estos meses. Todo grupo tiene su proceso. Ahora, mas preparados más auténticos más originales y más creativos volvemos de nuevo…Ave Rala Mimuna.

16/4/09

Un eco pilíticamente silencioso

Si hay que plantearme alguna pregunta- aunque me hubiese gustado que la pregunta me la hubiesen formulado personas cercanas al círculo de mi vida cotidiana- sería: ¿cómo calificaría el Año 2008? Ahora bien, el año fue excitante, tuvo turbulencias de todo tipo y en todos los puntos del planeta. Desde actos oscuros hasta actos claros.
Pero no voy a salir por la tangente, confieso desde mi conciencia, lo llamativo y especial del año que hemos cerrando es el furor electoral que nos ha ofrecido. De hecho tengo el honor de bautizar mi madurez política justo este año, después de casi 24 años de virginidad política.
Siguí de cerca las elecciones legislativas españolas celebradas en Marzo, fue una experiencia única. Me enseño a entender porque hay que conservar la asimetría bipartidista, y hacer de ésta situación una plataforma trampolín, donde sólo es cuestionado el uno o el otro. El PP se alimenta del PSOE y viceversa. Aunque hay una vaga sensación social, que esto se conoce hasta la saciedad, pero todos contentos (mi incluyó en ésta sensación).
Y justo después de ésta pequeña experiencia, nos hemos viajado mundialmente, para que nuestro interés aterrizase en el Ring donde se celebraba el combate electoral de Estados Unidos, y eso sí, el combate acabó con un K.O. Barak Obama fiel a su carisma y a su poder de oratoria, llenó los oídos mundiales de poesía electoral, que todos disfrutábamos como si fuese nuestro primer orgasmo electoral. Más aun cuando este señor nos invito a participar en una película donde se intercambiaban los roles y los colores, los negros hacían de blancos, los blancos de negros y los marrones seguían igual. Este intercambio, según mi prematura intuición política, fue la clave del K.O. Mis imaginaciones son dignas de viajes curiosos, sólo que a veces se las exige una conexión mínima con la realidad, o bien con la realidad territorial de mi pasado. Reconozco que ésta realidad está empezando a notar cierto aire relacionado con las próximas elecciones municipales del 2009. Los debates están teniendo fuerza, los discursos se están afinando para ligar al elector. Sólo que el elector vive el transcurso de su vida diaria ajena a éstas modificaciones sustanciales y superficiales.
Resaltaré el hecho aislado del parlamentario Sr. Fouad Ali El Himma, que es cara visible del nuevo partido político en Marruecos “Autenticidad y Modernidad. (No me interesa lo mínimo la persona de Foud Ali El Himma, sin embargo el atractivo de toda la situación es el personaje de Fouad cómo reflejo perverso de una realidad marroquí emergente políticamente) En este punto, me gustaría compartir con el lector una dinámica de identificación ¿cuántos personajes como Fouad hay en Marruecos? ¿Los personajes como Fouad son el futuro político de Marruecos? ¿Yo como elector me gusta construir personajes como Fouad? Creo que lo único que puede atraer al elector es su imagen reflejada en otro. George Bernardo Shaw escritor y crítico literario irlandés dijo: Algunas personas miran el mundo y dicen ¿por qué? Otras personas miran el mundo y dicen ¿por qué no?
Si compartís conmigo la Autenticidad y la Modernidad de Fouad, entonces, el por qué y el por qué no van unidos de la mano.

22/3/09

El BURKINI causa estragos en Alemania

Hasta el verano en berlin solo se autoriza usar el Burkini solo 2 piscinas. Ller la noticia en frances: http://www.dna.fr/articles/200903/14/le-burkini-fait-des-vagues,international,000006809.php
El burkini es un bañador especialmente diseñado para mujeres musulmanas que sólo deja al descubierto parte de la cara, las manos y los pies. Salió al mercado en Australia, donde fue todo un éxito; en un mes se vendieron 9.000 unidades a un precio de unos 100 €. El nombre es un acrónimo de burka y biquini.

18/3/09

La nayda marroquí, A lomos de la nueva ola marroquí.

Una vieja historia, publicada en El País, que podríamos decir que descubrimos Tarik y yo para la prensa española, lo publicamos en septiembre de 2007 para Calle20, con los mismos protagonistas, las mismas esperanzas, sueños rotos, y futuros imperfectos. El berlin del Magreb

AZUL

Por Tarik el Idrissi y Mohamed el Morabet, y Youssef El Idrissi en la cabina de sonido. Con música de Achraf KINO. Experimentando con la radio en rifeño intentamos dar algo diferente fuera del formato convencional. escuchanos en: http://www.radiovallekas.org/spip/spip.php?article234

16/3/09

El Otro en primavera

“La belleza del arco iris reside en sus distintos colores”. Este refrán Africano se puede trasladar a la imagen colorista de cualquier plaza de España, un día de sábado en primavera. Es la energía de los distintos colores que se ven, junto a los distintos olores y sabores.

Esta imagen forma parte de nuestra cotidianidad, pero, ¿hasta qué punto vemos todos los colores?

La historia del Otro nos interesa a todos, pero pocos dedicamos el esfuerzo necesario para conocer al otro independientemente de su historia y la historia previa que tenemos en mente. Eso sí, sería interesante fusionar las dos historias para tener solo una más cercana a la realidad.

El Otro no nos interesa a todos, por lo que nos formamos una idea, sin ningún fundamento sólido. ¿Queremos realmente saber del Otro? O preferimos mantener nuestra historia del Otro como la única posible para evitar el esfuerzo que toda comunicación implica, y destruir ideas que son las que mantienen nuestra identidad. El querer descubrir al otro conlleva una transformación en los valores que consideramos que definen nuestra esencia.

¿Estamos dispuestos a perder parte de nosotros, nuestra identidad, “simplemente” por conocer una realidad que pensamos ajena? ¿Es tan ajena?

Existe una Galaxia que la podemos denominar “X”, que es la de la inmigración donde el lenguaje de sus habitantes es igual al lenguaje común de otras galaxias pero con matices diferentes, y me inquieta de forma directa la comunicación no cruzada entre ellas. O más bien, me preocupan las fórmulas que se están articulando para poder consolidar dicha comunicación.

Conformamos la Galaxia X como el mundo simbólico de los Otros en nuestro imaginario. Cuando realmente lo simbólico es la convivencia de diversidades e identidades, que obviamos porque prima el elemento inmigrante.

La posibilidad de fusionar la reflexión y la acción entre estas diferentes galaxias puede optar al conocimiento mutuo y al acercamiento recíproco de las preocupaciones e inquietudes que anida en cada una de ellas.

“La primavera ya llegó” como dice José Mercé en una de sus canciones, y llegó muy soleada respecto al clima. Y cabe la posibilidad de que el sol llegue también a las migraciones si fusionamos sus múltiples colores. Y como es conocido, la primavera es la mejor estación del año para hacer fusiones.

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